Désherbage
Quand on souhaite travailler le plus possible à la main, ce n’est pas forcément facile tous les jours! Beaucoup d’huile de coude, de volonté et d’envie, bien plus que pour rester sur une chaise (dixit une ancienne informaticienne 😉).
Voici à quoi ressemble le chantier :
Tout commence par un coup de pouce : une bâche agricole noire (d’ensilage). Je fais de la récupération de ces plastiques qui ne sont en théorie utilisés qu’une seule fois, mais qui servent magnifiquement pour l’occultation des végétaux indésirables, et à plusieurs autres petites choses. Je vais laisser cette bâche durant 3 semaines minimum. Le mieux étant de passer la débroussailleuse avant un peu de pluie, et de couvrir le terrain quand il est bien humide. Ça, c’est quand on a des pluies normales 😐
Après débâchage, on obtient une jungle de végétaux secs quand il n’a pas plu depuis trop longtemps, ou un tapis de résidus grossiers, le reste ayant été pourri ou digéré par le sol.
Viennent ensuite différents outils : gants, grelinette pour décompacter, croc pour éliminer les éléments les plus grossiers, et râteau pour affiner, afin de nettoyer les résidus d’adventices et de les mettre au compost.
Tout ceci pour obtenir une planche à peu près propre, sur laquelle on viendra encore : retirer les cailloux les plus gros (voire les plus petits aussi pour certaines cultures), casser les dernières mottes, repasser le râteau pour affiner le lit de semence, marquer les sillons puis semer ou transplanter 👍
Voilà comment le travail se passe aux Jardins de Lair. Le moins d’engins possible : on ne les utilise que pour ce qu’on ne peut éviter. Respect du sol et de la biodiversité en travaillant manuellement et le plus naturellement possible. Et essayer d’avoir des légumes sains et plein de goût !